Language moderne

Publié le par Lucien

    - Elles te plaisent vraiment ?
    Je viens tout juste de garer ma voiture sur le parking encore à moitié vide de la plage de la Batterie. S est encore tout excitée par la petite séance de «shoe-pping» que nous venons d’effectuer chez Eden Shoes, rue d’Antibes. Elle inspecte ses petites sandales à talons en tortillant ses pieds dans toutes les positions. Son vernis carmin est parfaitement assorti aux fines bandes de cuir noir qui recouvrent discrètement la base de ses menus orteils. Elle s’amuse à présent à jouer avec les reflets du soleil qui viennent illuminer ses longs talons aiguilles métallisés.
    - Elles sont magnifiques. Mais tu devrais quand même les retirer. C’est assez escarpé pour descendre jusqu’à la plage.
    - Non…attends…pas tout de suite…j’ai encore envie de les garder aux pieds.
Elle sort de son sac à main une paire de menottes, je n’en avais encore jamais vu d’aussi prés.
    - Attache-moi au volant veux-tu ?.
    - Mais…
    - Attache-moi au volant je te dis ! hurle t’elle complètement hystérique.
    Pas trop habitué à manipuler des sex-toys, je m’exécute gauchement en essayant de ne pas actionner le klaxon.
    - Bon, et maintenant encule-moi !
    - Quoi ?!
    - Encule-moi, nom de Dieu ! Tu comprends pas le français ?

    Sur ce, malgré la position inconfortable due à sa proximité volontaire du volant, S., d’une dextérité rare, se met à quatre pattes sur le siège passager et m’offre son petit cul bronzé et bien ferme à peine recouvert de sa légère minijupe retroussée. J’avais fait semblant de ne rien dire jusqu’à présent quant à l’absence de string que j’avais déjà détecté chez le chausseur lors des essayages. Sur le trajet vers la plage, j’avais même émis intérieurement une légère inquiétude quant à l’état de mon siège avant droit soumis aux frottements de ses muqueuses suintantes.
    - C’est quand tu veux Lucien ! Tu attends quoi ? Des renforts ?
    - Non, des capotes ! Je te signale qu’elles sont dans la boîte à gants et que d’ici je ne peux pas y accéder.

    Après lui avoir bouffé le cul pour bien lubrifier son petit orifice, j’adopte la même position qu’elle afin de m’emboîter au mieux le long de ses courbes. En se cambrant, ses talons aiguilles métalliques s’enfoncent instantanément dans mes cuisses, comme par réflexe. Je sais à cet instant précis que c’est moi qui joue le rôle de la proie, et non l’inverse.
    - Casse moi le cul, défonce-moi ! Epargne-moi toute tendresse je t’en supplie !
    Une fois de plus, je me plie à ses injonctions et lui fracasse le front contre la vitre passager sous mes coups de boutoir incessants.
    - C’est trop mou tout ça ! Gifle-moi les fesses, enfonce tes ongles, je veux avoir le cul en charpie !
    Là, je commence à regretter de m’être coupé les ongles juste avant notre rendez-vous. Pour me rattraper je saisis le seul truc qui traîne dans l’habitacle, en l’occurrence le boîtier du CD de Modern Talking qu’on était en train d’écouter avant d’arriver. Je lui laboure les fesses avec l’angle droit du carré de plastique jusqu’à apparition de tranchées écarlates caractéristiques d’un début de douleur. Par-dessus, je distribue quelques rafales de claques comme j’ai vu faire en démo chez Démonia. Il paraît que c’est plus efficace de gifler sur une peau préalablement triturée, c’est un maître fesseur qui m’avait suggéré ça à l’époque. Visiblement, S a presque l’air de préférer ce dernier traitement à celui que ma queue est en train d’infliger à sa muqueuse rectale. Je crois même deviner qu’elle fredonne un morceau de Modern Talking pour me témoigner sa reconnaissance.
    You're my heart, you're my soul
    Yeah, a feeling that our love will grow
    You're my heart, you're my soul
    That's the only thing I really know
    Même ses pieds battent la cadence et me gratifient de belles encoches dans les cuisses à chaque impact des talons chromés dans mon épiderme.

    - Je suis ta petite salope, pas vrai ?
    - C’est vrai !
    - Quoi ? J’ai rien entendu ! Je suis ta petite salope, oui ou non ?
    - Oui ! Tu es ma petite salope, que dis-je…tu es ma grosse salope !
    - Continue, dis-moi encore des gentillesses !
    - T’es qu’une salope de parkings, un sac à bites, un ramasse-foutre.
    - Oui, moi aussi je t’aime tu sais !
    - Je vais t’exploser la rustine et te finir au levier de vitesse si tu continues !
    - Oh oui, punie moi, j’ai pas été sage chez le chausseur tu sais. J’ai pas mis de string et je faisais exprès de bien écarter les pattes quand il me faisait essayer les modèles.
    - Salope ! C’est pour ça qu’il avait la trique et qu’il se touchait la bite toutes les deux minutes ?
    - Tu as vu comme il avait envie de moi ce vicieux ? Moi je dis qu’il faut être un peu pervers pour bosser chez Eden Shoes, avec toutes ces pompes de putes. Ils doivent sacrément se rincer l’œil les salauds ! Allez, bourre-moi encore voyons, je sens rien !

    Dans un ultime assaut guerrier, je saisis sa longue crinière sombre qui court sur ses frêles épaules sobrement tatouées et tire dessus pour m’enfoncer dans ses reins jusqu’à la garde, pour de longs et lents va-et-vient à la recherche du Saint Graal colorectal.
    Cette chienne s’amuse à présent à contracter ses sphincters sur la base de ma queue et je sens sourdre une lointaine montée de foutre qui se fomente au fin fond de mes couilles.
    - Je vais pas tarder à jouir, si ça intéresse quelqu’un ?
    - Attends, retiens-toi ! Je veux que tu me lâches tout sur les pompes. C’est ma façon à moi de les baptiser.
    Elle se retire brusquement, se rassoit et me présente ses pieds comme s’il s’agissait d’une offrande.
    En quelques secondes de branlette, j’accompagne la montée de sève sur son long trajet final et je déverse mon épaisse semence blanchâtre sur le fin cuir noir, entre ses orteils tendus et sur ses beaux ongles carmin joliment manucurés, en évitant de souiller l’intérieur gris olive que j’avais savamment choisi sur option.
    S admire le travail de ses grands yeux gourmands.
    - Je sens que je vais les aimer ces pompes ! J’ai rarement eu droit à un tel baptême et pourtant j’en ai plusieurs dizaines à la maison.
    Au passage, je note que j’ai également baptisé le boîtier du CD de Modern Talking et que le visage de Dieter Bohlen est entièrement recouvert de foutre, ce qui n’aurait pas été pour lui déplaire à cette vieille pédale d’outre-Rhin.
    Alors que S troque à regret ses sandales souillées contre une paire de tongs brésiliennes et que nous sortons de la voiture pour nous diriger vers le chemin qui mène à la plage, nous apercevons un type en marcel en train de se finir derrière sa bagnole en nous matant à travers ses Ray-Ban fumées.
    Au moment de le croiser, je ne peux m’empêcher de me tourner vers lui.
    - Si vous voulez un souvenir, je peux vous filer un vieux CD de Modern Talking. En plus vous avez de la chance, il est fraîchement dédicacé…

Publié dans Mixages

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C
J'adore cette histoire.Tonton Lulu, faudrait que tu viennes nous en lire des comme ça le soir, quand on se couche. Je suis sûr qu'on ferait de beaux rêves ensuite.
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L
Des rêves humides ?